17 janvier 2011

Flash Back

Je ne sais aucunement si c'est identique pour vous, mais personnellement, je crois toujours avoir besoin d'un projet personnel en cours, dans ma vie quotidienne. Sans cela, je vis l'ennui et je ressens une impression d'inutilité face à mon avenir. Bref, j'ai l'impression de perdre mon temps, un temps qui semble précieux à notre âge, puisque tout nous est supposément possible.

Je suis assise devant une imprimante, blasée, à attendre de recevoir mes copies, lorsque, carrément, une idée me reviens en tête. J'ai soudainement un souvenir qui remonte. Celui de quand j'avais douze ans, que j'étais en sixième année, et que mon projet personnel, cette année là, était de rédiger, à moi toute seule, un magasine écrit à la main, que je faisais lire aux filles de ma classe. Suite à cette idée, m'est venu à l'esprit le second journal dont j'avais été mère, grâce à l'aide d'une amie, alors que je n'était qu'en troisième secondaire. Pour finir, me viens la finale constatation du moment présent: moi, assise à attendre l'impression d'un autre journal duquel je suis en partie créatrice.

Quelle est ma récompense, au final? Ne pas me sentir inutile et ainsi avoir l'impression de rentabiliser mon temps?

Le plus incompréhensible, dans tout cela, est surtout que je suis étudiante en Graphisme. Les Arts et Lettres, le domaine qui se relierait le plus à la vocation de journaliste, ne m'inspire même pas plus que cela. Alors pourquoi donc continuer à persévérer à la création de journaux?

Je crois connaître la réponse, bien que cela soit une hypothèse, puisque si j'avais la réponse, je n'écrirais pas ce texte pour exprimer mon incompréhension. Je crois m'acharner sur de tel projets, puisque j'espère une reconnaissance muette de la part des autres. J'espère qu'un jour, quelqu'un m'applaudira pour tout ces projets que j'ai fais. Toutefois, qui, sur terre, aura suivit les étapes de ma vie d'assez près pour y voir ce développement? Qui s'y intéresse vraiment?

Moi: Moi, je m'intéresse à ma vie. Seulement moi.

Je crois justement qu'ici, je peux conclure quelque chose:
Chaque homme s'intéresse à sa vie, plus qu'à celle des autres, et de ce fait, il a l'impression que les autres aussi, n'ont yeux que pour sa vie personnelle. Alors que justement, c'est tout le contraire, personne ne suivra votre vie à la loupe de façon volontaire. Pourquoi donc, dans ce cas, continuer a accumuler les réussites, les médailles? Parce qu'on aime bien regarder les réussites accumulées et alors on se dit:
"Wow, je suis vraiment génial."

Je crois justement que c'est bien, de se donner une tape sur l'épaule de temps en temps, puisque personne ne vous le dira jamais avec autant de fierté, que vous pourrez-vous le dire à vous même.

Bref, ne finissons pas sur cette note dramatique, et voilà, je vous accorde cette partie de journal, pour vous féliciter. Voilà donc pour vous, lecteur de cet article:

"Bravo. Vous m'impressionnez de par tous ce que vous faites au quotidien. Bien que ce ne soit pas révolutionnaire, vous avez tout de même fait quelque chose d'important et je vous en félicite."

3 janvier 2011

Relations Humaines Interpersonnelles

L'homme est un animal social. Il a physiquement le besoin d'être entouré de ses compairs, au risque de se développé en marge de la société.

Eh bien, voilà un dilemme, qui je crois a déjà été vécu par plusieurs d'entre-vous:
Qui est primordial: La personne que l'on aime, notre famille, ou nos amis? Qui, entre ces trois groupes, est celui qui mérite le plus de notre temps?

Bien entendu, il est facile de répondre:
"T'as juste à équilibrer ton temps! Tout le monde va être égal, il n'y aura pas de chicane!"

Chers lecteurs, vous qui êtes humains, qui vivez une vie de sentiments, ne vous êtes-vous pas déjà retrouvé à aimer une personne une peu plus que les autres? (et ne venez pas me dire non)

Bref, ma situation personnelles se résumerait comme ci: J'avais 3 semaines pour voir mes amis, ma famille, et la personne que j'aime. La personne que j'aime n'était disponible qu'après 1 semaine et demie. J'ai donc passé la première semaine a voir des gens, a me reposer (parce qu'on s'entend que des vacances c'est fait pour cela) et pour voir ma famille. Mais voilà que la personne que j'aime arrive, et je lui saute dans les bras, je n'ai envie que de passer tout mon temps avec elle. Mes amis eux, veulent me voir. Et pourtant, mes disponibilité mon offerte 10 jours où ils pouvaient venir me voir, ou me contacter.

Mon dilemme est donc: à ce moment ci, lorsqu'ils ne me reste que quelques jours, qui dois-je priorisé? Et si je priorise un groupe, les autres groupes seront frustré ou insulté et se mettrons a se dire:

On sait bien! Madame passe tout sont temps avec X! On était juste des amis de passage pour elle!


Et voilà, tout ça, m'enrage au plus haut point. Une relation est faite pour apporter du bonheur non? et si je suis amies ou si j'ai une relation avec quelqu'un, comment qui-que-ce-soit peut-il oser penser que je ne pense pas a eux?

C'était un moment de frustration. voilà.

1 décembre 2010

On nous fait croire qu'on fait ce qu'on fait pour le bonheur collectif

"La société est l'ensemble des modèles d'organisation et d'interrelation, des individus et des groupes, des associations, des organisations et des institutions qui concourent à la satisfaction concertée des besoins de la collectivité."

Cette société ne me satisfait pas. Elle recherche le bonheur commun en visant des valeurs individualistes: l'argent, les études ou le succès.

J'ai beau obtenir un diplôme, je ne serai pas plus heureuse dans ma société. Une société, c'est des gens, tous uniques. Comment un bout de papier pourrait rendre la collectivité heureuse?

J'ai mes raisons pour haïr la société, en plus de mes valeurs qui s'y mêlent. C'est beau de voir que tu veux m'aider à passer au travers de cette frustration, mais tu ne comprendra jamais totalement mon point de vue. Continue simplement a m'apprécier, ça fait du bien.

30 novembre 2010

T'as parlé trop vite, et même si j'te connais pas et qu'tu m'connais pas, tu m'as fait d'la peine.

Je suis pas morte, mais non! je vis même des choses plus que jamais. C'est justement: Si j'ai pas le temps de poster quoi que ce soit, c'est peut-être que j'suis occupé? Enfin, j'ai une anecdote à vous compter. Ça devrait vous faire comprendre de façon générale, la raison de mon absence sur les médias électroniques depuis un bon mois (voir plus).

Le tout commence.... Il y a un an, lorsque mes parents ont décidé de partir du Québec, pour s'établir au Nouveau-Brunswick. Je viens alors de terminer mon secondaire 4. Ouf! plus qu'un an et j'ai mon DES (Diplôme d'Étude Secondaire). Mais voilà que le Québec est la seule province a fonctionner avec un secondaire de 5 ans, et un Cégep de 2 ans. Les autres provinces fonctionnent encore avec le système de 1er à 12e année, pour ensuite se rendre à l'université. Enfin, vous pouvez relire cette histoire dans une de mes notes précédente, j'en ai souvent eu le coeur gros avec cette histoire. Bref, pour recevoir mon DES, il ne me manque que mon cours de français de secondaire 5 (du Québec), ce que j'ai décidé de suivre à distance.

Alors voilà, cette année je commence le Cégep en Graphisme (et j'adore): j'ai été accepté (merci la vie) puisqu'il ne me manque que mon français, et déjà, j'ai débuté mon cours de français à distance, alors voilà, tout avance, tout va bien.

Mais, oh, que vois-je? De l'improvisation? à l'école?
Je m'y inscrit! Moi qui adore ça! (qui croit adorer ça)

Oh mais... un conseil étudiant qui recherche des membres?
Je m'y inscrit aussi! pourquoi pas?

Oh mais... Laurence me propose de créer un Journal Étudiant?
Oui! J'adore l'idée!! On commence la création!

... Oh... mais que vois-je? Mais oui, c'est bien vrai. J'ai une job.

Oh.. mais c'est vrai aussi. Je suis étudiante aussi. J'ai des travaux.

Oh... et j'ai des amis... et quand suis-je sensé les voir?

...
...
...
C'était il y a deux semaines:

J'ai terminé un paquet de devoirs de mon cours de français (à distance), et je reçois mes copies, corrigées.


...
...
33/100

"Je te demande de refaire tes devoirs,
et j'aimerais que tu t'y applique d'avantage''


Mais oui. 33% pour des devoirs. C'est sûr... surtout que j'ai une moyenne de 80% et + en français depuis 3 ans! Mais oui, assurément, que je vais trouver du temps pour RE-faire des devoirs d'un cours que j'ai déjà suivis, mais qui n'a jamais été compté. Mais oui.

crise
...
...

C'était le lundi soir.

Le mercredi, j'ai un cours de philosophie: On parle de destin, des choix qu'on fait.

"- Oui, mais même si on fait quelque chose qu'on aime pas, on le fait quand même parce qu'on le veut bien [...]"

... quoi? P-Pardon? T'es en train de me dire que je me stress, je m'épuise l'esprit, à essayer de compléter un français de cul, que je suis sensé déjà avoir complété, parce que... je le veut bien?

"- Désolé mais moi, je vais faire une parenthèse personnelle, mais je fais présentement un cours que je n'ai aucune envie de faire, mais que la société actuelle m'oblige à avoir. "

"- La société te fais de la pression, mais t'es pas obligée. Au fond de toi, tu fais ça parce que tu veux suivre la société [...] Si tu voudrais pas vraiment le faire, tu le ferais pas"

...
C'est vrai.

crise

Qu'es-ce que j'veux vraiment faire?

... l'improvisation?
Je lâche

... le conseil étudiant?
Je lâche

... le journal étudiant?
Je me restreint: Pas d'article pour le moment.

Mais... ma job?
Pas le choix, si j'veux manger

...mes études?
Pour le moment, c'est l'activité qui me motive le matin

...mes amis?
Qui s'éloignerait de ses amis faute de temps?
Avoir des gens proches de moi c'est le truc qui me motive à vivre

Bref, c'était il y a deux semaines. Depuis, les gens ont été gentils, et ils ont compris mes décisions, ils ont compris mon attitude "lâche" (pour certain, dont moi, qui ne suis pas fière du tout de m'être impliqué pour mieux tout lâcher) Mais bon, j'apprécie d'avoir des soirée ou j'ai le temps de me cuisiner un souper. C'était rendu rare.

Et ce soir. Je revois une personne du conseil étudiant. Je la croise en fait.

"- Tu viens plus aux réunions?"
"- Non... j'prend une p'tite pause..."
"- OK... faik finalement, tu viens juste quand tu veux..?"
"-... Non... c'est pas ça. "
On était tout les deux en train de faire nos trucs, et il, autant que moi, est partit de sont bord.

C'est même pas un ami. Mais il a réussis a ressortir la crise dans mon dedans.
Oui, j'ai lâché. Eh oui. Mais tu sais même pas pourquoi. Mes relations humaines valent tellement plus qu'une réunion, ou qu'un match d'impro. Ma famille est a 4h d'ici. Mon amoureux est a 5h d'ici. La seule chaleur humaine que j'ai me viens de mes amis. Et j'ai manqué de ça. Au point que j'ai explosé, en plein cours de philo. Oui, j'ai lâché. Mais c'est pour mieux me concentrer sur autre chose.

Vas chier. Tu mérite même pas de comprendre. Mais en fait, tu m'as tellement blessé que j'ai quand même pris le temps d'écrire un texte pour t'expliquer ce que je vis. Va chier.

25 octobre 2010

Le poisson sauvé de la mort

Nous sommes en 2010, et, je crois, que nous sommes une générations pour qui les animaux ont droits à une certaine protection évidente. On ne frappe pas un animal pour le plaisir, on ne le laisse pas souffrir pour le plaisir, et on ne le laisse pas mourir parce qu'on le veut bien. L'homme est un animal, du fait qu'il a les même caractéristiques physiques que celui-ci.

J'ai été visiter l'appartement d'une amie. Je ne pourrais pas parfaitement et clairement expliquer la gestions des chambres dans cet appartement, mais je peux résumer en vous disant qu'une personne y habite, sans jamais y aller. Cette personne a une chambre, avec ses effets personnels, mais y va rarement puisque pour des raisons personnelles, elle vie chez ses parents.

Eh bien lorsque je suis allez dans cet appartement, j'ai premièrement été surprise par l'allure ( une vieille bâtisse, avec de grandes fenêtres, certaines pièces ayant une allure de loft, j'ai été charmé par l'apparence de l'endroit) puis ensuite, par le petit aquarium presque vide de liquide, qui prenait place sur une commode.
J'ai été surprise, voyez-vous, par le fait que, malgré sont allure ''vide de vie'', ce petit aquarium sale, plein de déchets de nourriture pour poisson, et remplie de quelques centimètres (3 cm environ) d'une eau brunâtre, eh bien cet aquarium contenait un poisson. Qui survivait, malgré cette qualité de vie plus que terrifiante.

J'entend par survivre qu'il ne vivait pas, mais bien qu'il restait en vie, malgré une qualité de vie qui portait tout le monde a croire qu'il était mort.

J'ai volé ce poisson et je lui ai donné un aquarium propre, avec de l'eau au travers de laquelle on peut voir.

Mais maintenant que j'ai été mise devant l'évidence, je suis plus que troublée. Ceci existe. Pas simplement pour des poissons. Pour des chats, des chiens. J'en suis assurée, je viens de vivre l'expérience, de me retrouver face à une dizaine de personnes, pour qui, la vie de ce poisson (une vie étant un coeur qui bat) ne contait pas du tout. Au point que cela ne les dérangeait pas de voir l'eau de cet aquarium s'évaporer lentement, grugeant la substance vitale de cette vie.

Une vie est une vie. Que ce soit un poisson, une mouche ou bien un humain, comment peut-on supporter de voir une vie souffrir?

Je vois une mouche sur le point de mourir, je vais la tuer. La mort étant, d'après-moi, un sommeil plus que confortable, comparé à la souffrance. Ce poisson aurait été agonisant, j'aurais essayé de le tuer le plus rapidement possible, pour lui éviter d'autre souffrance. Je vois des enfants mourir de faim dans d'autre pays, alors j'y pense, et je ferme la télévision. Parce que malgré tout mon bon vouloir, je ne pourrais rien n'y faire dans ma situation présente.

Le poisson presque mort, eh bien aujourd'hui, il est en vie. Je me sens bien de savoir que je l'ai aidé à vivre un peu plus longtemps. Mais le fait de savoir que dans l'esprit des gens, un animal ne vaut pas plus que ça, ça me fait sentir doublement, voir triplement plus malade.

J'ai mes torts aussi, j'ai certaines façon de penser qui ne sont peut-être pas les bonnes, mais au moins, ce ne sont pas des façons de penser qui blesse un cœur qui bat.