Des fois la vie veut pas que ça aille bien

Bon ok, je reviens de ma fin de semaine de Pâques passée à Rivière-du-Loup. Là-bas, tout va bien, je vois presque tout le monde, tranquille, c'est lfun.
On revient ici et bon, petit dimanche tranquille, je passe la soirée chez Patrice. Mais déjà, en soirée, jme sens weird. Allez, ça va passer.
Lundi matin, mmmh, le feeling weird n'est pas parti. Le tout commence même à se transformer en mal de coeur. Mais bon, ça va passer... Je décide de me rendre chez Izzy à pied, donc il faut bien que je mange un petit quelque chose avant de partir. J'avale un bol de céréal et puis je pars. Jarrive, tout va bien, Izzy aussi est fatiguée alors on se couche dans son lit et on parle jusqu'à 5h, quand je décide de partir. Et voilà que ça vire mal: déjà en me levant du lit, je sens que le mal de coeur s'est amplifié.. vraiment beaucoup. Mais bon, on endure. Je descend l'escalier... Je sors dehors... Et là mon cerveau s'avoue vaincu: Je vais vomir dans 4...3...2...


Mmmh. Dans le jardin, devant le père de Izzy. GÉNIAL! Que de fierté dans mon coeur en ce moment!

Enfin, Izzy nettoie (désolé encore et mille fois!) et je repars pour chez moi. Première question de mon père (m'ayant vu vomir depuis l'auto qui était stationné juste devant le jardin):
- Vous avez pris de l'alcool?
- Non papa... j'ai juste été malade. Ça arrive des fois, ça aussi.

Arrivée chez moi, une douche et je me couche dans mon lit jusqu'à 10h (mais n'allez pas croire que j'ai dormi entre temps! ooooh bah non, a chaque mouvement, mon estomac me remontait dans la gorge. En plus du fait que ma tête était en feu mais que je gelais des pieds. Enfin, à 10 heure, le mal de cœur reprend plus fort, je suis écœuré d'avoir mal et je décide d'aller m'assoir près de la toilette. Sérieusement, j'ai concrètement imaginer les choses qui me permettraient de vomir eeeet voilà. Soulagement.

Mais la nuit n'était pas terminée. Jusqu'à mmh, 4h du matin environ, j'ai été dans les vapes, a me réveiller et à m'endormir à chaque 5 minute, et à faire des rêves sans queue ni tête.
Mais bon, vers 8h le lendemain j'ai réussi a dormir quelques heures, ce qui aida a estomper la nausée qui persistait.

Mais bon pour le reste de la journée, aucun problème. Fatigue totale et dégoût de tout ce qui avait une senteur mais sinon j'allais bien. Jusqu'à ce que j'apprene mon refus au Cégep du Vieux Montréal en Graphisme : MANQUE DE PLACE.

"Allons me dis-je, ne perdons pas espoir! il y a un 2e tour..." Mais ma soeur m'apprend que certain programmes sont justement fermés pour le 2e tour..
Alors je me rabat sur les Arts Plastiques. Et pour faire sur, je m'inscrit même dans un autre Cégep, celui de Rivière-du-Loup...

Enfin, après maintes frustrations, complications et surtout, un 80$ déboursé seulement parce que je réside présentement hors du Québec (même si j'y suis pourtant née), mes inscriptions sont terminées.

Et en plus ya mon père qui lui, "d'après ses expériences personnelles" m'impose presque de faire une autre année ici, mais dans une école secondaire anglophone... Ok... il veut vraiment que je m'emmerde à étudier une année de plus seulement pour parler un peu plus anglais. Wow. C'est fou comme il me soutient dans la vie. Sérieusement, et je cite "J'ai jamais vu quekun sortir avec un diplôme d'art plastique se trouver une job rapidement. Mais avec un anglais parfait, tu t'trouverais des jobs, comme ça! Sans problèmes!". Ah, bah oui. C'est sûr. - Bonjour voudriez-vous m'engager? Je n'ai aucun diplôme, mais je parle anglais!

Bref...

Aujourd'hui: Réveil sonore: ma gorge et mon nez remplis de morve. Aaah. Ma vie, en ce moment, n'est que joie et allégresse.
Gastro, Refus du Cégep, Complications d'inscription et pour finir un belle et morveuse grippe qui vous fait vous moucher jusqu'à vous arracher le nez.

Mais ce n'est pas tout! Cette fin de semaine je suis sensé partir en tournois d'improvisation avec le groupe de mon école. Mais où est le problème me direz-vous? Eh bien c'est que la seule soirée passé avec précisément ces gens là, j'aurais voulu ne pas y avoir été. Ce n'est pas qu'ils soient méchants ou quoi que ce soit. Même que c'est fortement moi le problème: Je n'arrive pas a percer, et à m'inclure dans leur groupe. Je sais, je devrais faire un effort et essayer encore et plus fort. Mais à quoi bon? Je les apprécie. Point. Je n'ai aucunement développé de fibre amicales avec eux et après près d'une année scolaire écoulé, je ne crois pas que cela se fasse maintenant. Et je crois que c'est pareil pour eux. Pourquoi irais-je m'enfermer une fin de semaine de temps avec des gens avec qui je n'ai absolument aucun sujet de conversation?

Ma vie est un peu chiante et en train de se détériorer depuis lundi. Autant moralement (Cégep, chicane avec des proches) que physiquement (gastro et grippe sans pause). J'aimerais prendre une fin de semaine de congé, si c'est pas trop demander.

Si les trucs chiants pouvaient me lâcher pour un boute!!

bâtard.